Les futures mamans stressées accoucheraient de petites filles, selon une récente étude américaine.
Les méthodes pour choisir le sexe de son enfant se multiplient sur la toile – certaines étant nettement plus farfelues que d’autres… Mais cette fois, l’ » astuce » nous vient d’une source sûre : la Columbia University (aux États-Unis).
En effet : les chercheurs américains ont découvert qu’une femme enceinte stressée aura plus de chances d’accoucher d’une petite fille puisque les embryons mâles seraient naturellement plus sensibles au stress environnemental – en clair : les embryons femelles seraient plus résistants.
Pour parvenir à cette conclusions, les scientifiques américains ont travaillé avec un groupe de 187 femmes enceintes en bonne santé, âgées de 18 ans à 45 ans. Selon les questionnaires, 17 % d’entre elles souffraient de stress psychologique (anxiété, dépression…) et 16 % d’entre elles souffraient de stress physique (avec une tension artérielle élevée et un apport calorique quotidien anormalement haut).
ATTENTION : LE STRESS A UN IMPACT NÉGATIF SUR LA SANTÉ DE L’ENFANT À NAÎTRE
Les chercheurs ont revu les participantes après l’accouchement. Ils ont alors noté que, chez les femmes souffrant de stress psychologique, le ratio garçon-fille était de 4 pour 9, tandis que chez les femmes souffrant de stress physique, il était de 2 pour 3. Un nombre étonnamment élevé de naissances féminines par rapport aux moyennes nationales, donc !
Pas question toutefois de se stresser volontairement (!) dans l’optique d’accoucher d’une petite fille. Car le stress a un impact négatif sur la future maman et le bébé à naître – accouchement prématuré, faible poids à la naissance, retard de croissance, asthme ou encore eczéma… Et si on laissait (simplement) faire la Nature ?